vendredi 29 janvier 2016

The book of Ivy d'Amy Engel

Hello tout le monde, 

Deux chroniques dans une journée... Ou la la ça sent le loto ça :)
Mais comme celle-ci risque d'être relativement courte, j'ai pris mon courage à deux mains et je me suis lancée. 

Tout d'abord, je tiens à signaler que c'est le premier roman du genre que je lis. "La dystopie" si j'ai bien compris c'est le contraire d'utopie et les protagonistes sont censés morfler quelque peu dans une société qui les empêche d'atteindre le bonheur. J'adore faire de nouvelles découvertes et pourquoi pas sortir de ma zone de confort. Alors je me suis dis pourquoi pas? Après tout, j'ai regardé "Le livre d'Eli" (tiens, tiens…) et "je suis une légende" et j'avais beaucoup aimé ces deux films. 



Résumé : 


Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.

J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.

Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…

Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.

Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes.



Mon avis :

Première critique, le résumé dévoile beaucoup trop de l'intrigue. Pour ne pas dire qu'il dévoile toute l'intrigue. En gros, si vous ne l'avez pas lu attendez-vous à ce qu'il se passe exactement ce qui est résumé ci-dessus. Non je suis un peu sévère je l'avoue. Ils vont manger quand même... Pas mal de steaks et beaucoup de flocons d'avoine. Ah si !! De temps en temps des fraises aussi ;) 

Deuxième critique et pas des moindres cela concerne le style d'écriture (ou la traduction?). Il m'a paru pour le coup très scolaire. On ne peut pas nier qu'il est très facile à lire et même très fluide, ça glisse comme dirait certain. Mais je dois avouer que ça m'a interpellé. Cela dit, le genre auquel il appartient justifie tout ou partie du choix d'écriture. Là dessus je ne peux que m'incliner ;) 

Nous allons donc faire la connaissance d'Ivy qui doit devenir l'épouse de Bishop. Époux qu'elle doit assassiner afin que son père puisse renverser la dictature du président Latimer. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Elle a été conditionnée pour devenir une meurtrière, mais contre toute attente, elle va s'attacher à son mari jusqu'à finir par tomber amoureuse de lui. Leur histoire va se développer trèsssssss lentement. Des fois, ça ne me gêne pas du tout. Certains romans que j'ai adoré comme "la compagnie des menteurs" pour ne citer que celui-ci et dont l'action ne commence vraiment qu'à la moitié du roman. Mais qui réussit l'exploit, durant la première partie de nous fait découvrir chacun des protagonistes, dont les personnalités, mais surtout le mystère qui les entoure nous tiennent en haleine du début à la fin. Ici, je suis désolée de le dire, mais je n'ai pas du tout été tenue en haleine. Je me suis même demandé quand les ennuis allaient commencer. 

J'ai adoré la personnalité de Bishop que j'ai trouvé très attachante, un peu "prince charmant" dans le sens où ce garçon possède des qualités dont toutes les jeunes filles rêvent. Il est gentil, attentionné, ouvert, généreux, etc. 
Ivy... Je ne sais pas trop quoi dire la concernant. Je ne dirais pas que je n'ai pas apprécié sa personnalité, mais plus d'une fois je me suis demandé, hormis sa grande gueule, ce qu'elle pouvait bien avoir à offrir. Elle dit ce qu'elle pense, c'est indéniable, mais pour une grande gueule franche et directe, je l'ai trouvé un tantinet sournoise avec tous ceux qui l'entourent et qui n'ont pas forcément fait preuve de méchanceté à son égard. Et c'est peut-être ce qui m'a gêné la concernant. Tout n'est pas tout blanc ou tout noir, et même si elle a été conditionnée pour tuer. Elle n'avait pas besoin d'autant de temps pour se rendre compte que les Latimer et ceux qui les entourent ne sont pas tous des crapules. Alors elle se pose la question à plusieurs reprises, mais reste campée sur ses positions pendant trop longtemps à mon goût. Je vais quand même adoucir ma critique et rappelez qu'il faut être indulgent, après tout, elle n'a que seize ans ;) 

Nous arrivons à la fin du roman, et là ma persévérance a enfin payé. Bien entendu, je la sentais venir, gros comme une maison, mais malgré cela, j'ai été surprise et très agréablement. Pour le coup, avec une fin telle que celle que nous a proposée l'auteure, nous n'avons plus qu'à nous procurer rapidement le tome 2. 

En bref, je dirais que c'est une lecture qui ne m'a pas transcendé, avec laquelle je n'ai pas forcément adhéré, mais cela vient peut-être du genre auquel elle appartient. Je ne renonce pas et tente le tome 2. Peut-être cela va-t-il me réconcilier avec la dystopie. :) 

Bonne lecture... Ou pas ;) 

Sanasan

Série "Wolf Hall" diffusée sur Arte

Hello tout le monde, 

La diffusion de la mini-série "Wolf Hall" sur Arte était pour moi un évènement ! Et je ne vous cache pas que j'attendais beaucoup de cette série. Si vous me suivez sur ma page Facebook, vous n'êtes pas sans savoir que c'est une période que j'affectionne tout particulièrement (Les Tudors, Anne Boleyn, Henry VIII allez comprendre! Le type est quand même un sacré porc, toussa toussa...).





Synopsis 


1520. Si Henry VIII meurt sans héritier mâle, l'Angleterre pourrait voir son royaume détruit par la guerre civile. Thomas Cromwell, fils d'un forgeron brutal, est un génie politique, un corrupteur, un tyran et un charmeur. Dans son ascension au pouvoir, il a su briser tous les codes d'une société rigide et est prêt à continuer sur la voie de la destruction.S'opposant au Parlement, à l'ordre politique établi et à la papauté, il est prêt à remodeler l'Angleterre à sa manière et aux désirs de Henry VIII.


Mon Avis 

Si vous vous attendez à un version un peu fun type la série "Les Tudors" vous risquez d'être déçus. Cette adaptation est beaucoup plus "cérébrale". Qu'est-ce que je veux pas dire par là? Dans la série du même nom, on a droit à un florilège d'intrigues, de l'action, pas mal de sexe, et une esthétique assez différente. Ici tout est en retenue, le jeu des acteurs, les décors qui sans être simplistes sont moins "grandioses". Et surtout, l'intrigue tourne principalement, pour ne pas dire exclusivement, autour de Thomas Cromwell. D'ailleurs dans les trois premiers épisodes, Henry VIII n'a qu'un rôle assez secondaire. 
Cela étant dit, j'ai adoré :) 

Dans cette version, on pénètre l'intimité d'un homme que l'on est censé détester. Durant les 3 premiers épisodes, au lieu très logiquement, de le haïr. C'est tout le contraire qui se passe. Dans le premier épisode, on découvre un homme très attaché à sa famille, à ses filles. Un homme qui sait faire preuve de douceurs malgré les événements tragiques qu'il a subis durant son enfance (son père était un rustre, une brute épaisse qui le battait). Cela contraste avec l'idée que l'on se fait de Cromwell, l'homme manipulateur, sombre et taciturne. On découvre qu'il sait non seulement faire preuve de tendresse, mais qu'en plus, la froideur dont il fait preuve peut se fissurer. On découvre notamment, les humiliations dont il est la victime de la part de son entourage du fait de sa naissance obscure, il est le fils d'un simple maréchal-ferrand. Et cela commence avec sa relation très ambiguë avec le Cardinal (qui le traite de chien), le Duc de Norfolk (qui le traite de moins que rien)... Forcément cela a attisé ma sympathie à son égard. On le prend en pitié et l’on comprend son envie d'ascension à ce moment-là. Tout un tas d'événements tragiques va survenir dont je ne peux vous parler au risque de vous gâcher le plaisir de la découverte. Mais sachez que le pauvre Cromwell va sacrément morfler. Et malgré tout, il fera preuve d'une compassion notamment vis-à-vis du Cardinal qui confine au respect. Il est quand même je dois dire d'une placidité parfois effrayante. Cela étant dit, c'est somme toute assez logique vu le personnage. S'il ne l'avait pas été, nous n'aurions pu justifier son comportement par la suite. Parce que le moins qu'on puisse dire, c'est que les 3 derniers épisodes révèlent "Cromwell" le vrai, celui que l'on imagine avant d'avoir vu les premiers épisodes. Mais au lieu de le condamner fermement, on arrive à temporiser (sans pour autant justifier on est d'accord) certaines de ses réactions ou de ses décisions. Même si parfois il fait preuve d'une froideur et d'un détachement qui glace le sang. Je dois ajouter avant de conclure que notre ami Cromwell rencontre un certain succès auprès de la gent féminine. Avec son look, on est loin d'imaginer un séducteur :) Chose qu'il n'est pas d'ailleurs. 

Parlons un peu du casting qui, si vous êtes une fan des adaptations de la BBC, ne manquera pas de vous interpeller. On y retrouve :
Mark Rylance qui campe le rôle d'un magistral Cromwell. Si vous avez vu "Deux soeurs pour un roi" sa tête a dût vous interpeller puisqu'il y joue le rôle de Thomas Boleyn. 
Damian Lewis interprète Henry VIII, perso je l'ai découvert dans la série Life et je n'ai pas forcément adhéré à son interprétation (trop mou, une préférence pour Jonathan Rhys Meyer).
Claire Foy dans le rôle d'Anne Boleyn, je lui tire mon chapeau, car son interprétation était à la hauteur de la qualité de l'adaptation. Je l'avais découvert dans "La petite Dorrit"et j'avais déjà beaucoup adhéré à sa façon de jouer. 
Mary Boleyn interprétée par Charity Wakefield. Les fans de Jane Austen n'ont certainement pas manqué de la replacer. Elle avait joué le rôle de Marianne Dashwood dans l'adaptation BBC de Raisons et sentiments. 
Bernard Hill que TOUS les fans du seigneur des anneaux connaissent interprète ici Thomas Howard. 
Joanne Whalley que j'avais découverte dans la suite d'autant en emporte le vent. Son choix ici m'a un peu intrigué. Mais bon, elle était franchement pas mal. 

Je vais m'arrêter là sinon je risque d'y passer la nuit :)

En bref, cette adaptation est à découvrir. Ce serait dommage de passer à côté d'une série d'une si grande qualité. Elle est très sobre, voire austère mais personnellement je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Et une mention spéciale pour le choix de la musique! Non mais franchement, cela m'a totalement séduite !! Psaltérion? Luth? Lyre? Je serais bien incapable de le dire. Cela dit, c'est une réussite. Elle confère à l'adaptation une touche de classe supplémentaire. Elle aurait même des vertus apaisantes :) 

Bon visionnage ou pas ;) 

Sanasan, 

PS : Vive Antidote !! Si vous saviez le nombre de fautes corrigées !! Effarant ;)






dimanche 24 janvier 2016

Danish Girl

Hello tout le monde, 

Je n'avais jamais encore fait ça, il est donc primordial de le souligner... un chronique à chaud... Très à chaud, puisque je rentre à peine du cinéma c'est un exploit me concernant :) 
Je viens de terminer mes sushis, je peux donc vous parler tranquillement du film. On commence?

Synopsis : 

The Danish Girl retrace la remarquable histoire d’amour de Gerda Wegener et Lili Elbe, née Einar Wegener, l’artiste danoise connue comme la première personne à avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle en 1930. Le mariage et le travail de Lili et Gerda évoluent alors qu’ils s’embarquent sur les territoires encore inconnus du transgenre.




Et voici les vrais Gerda et Einar 
(un grand merci à Karine pour ces magnifiques photos)



Mon avis : 

Voilà un film que j'attendais avec une impatience mal contenue. Je pense vous avoir pas mal rabattus les oreilles avec ça... J'ai d'ailleurs compté le nombre de trailers publiés sur ma page Facebook, je crois que je ne suis pas loin de la dizaine (bon faut dire que j'ai commencé en septembre il me semble). C'est pour vous dire l'engouement qu'il a pu susciter en moi. Le risque bien entendu dans ce genre de cas, c'est d'être déçue. Et ça arrive, mais pour Danish Girl ce ne fut pas le cas. Le film était à la hauteur de mes attentes.
La première des choses qui me vient en tête pour commencer, c'est que ce film a une esthétique de OUF! Il est beau... vraiment très très beau. Les décors, les paysages, que ce soit à Copenhague, Paris ou Dresde, sont absolument magnifiques, lumineux, élégant, bref, je suis conquise. J'ai tout de même je vous l'avoue une légère préférence pour les scènes filmées à Copenhague. Certaines scènes d'extérieurs m'ont d'ailleurs fait penser au film "La jeune fille à la perle" avec notre bien aimé Colin Firth  (ouais je sais j’exagère un peu et fait dans la grandiloquence... que voulez-vous... Il est 00h07...) que j'avais d'ailleurs beaucoup aimé dans le rôle du peintre Johannes Veermer. Les façades des maisons colorées, les étals de poissons frais, les vendeuses aux vêtements défraîchis le long du fleuve, les costumes, le théâtre, les danseuses étoiles... Bref, ce film nous laisse une impression d'élégance et de beauté que l'on rencontre dans peu de film. Rien que pour ça, ils peuvent se féliciter. 

Lorsque le film a commencé, je me suis quand même fait la remarque que le trailer dévoilait un peu trop de l'intrigue et que du coup, il ne restait probablement que peu de chose à découvrir. Donc quel serait l'intérêt du film et comment maintenir notre attention jusqu'au bout? Tout réside-t-il dans le jeu des acteurs ? Bien entendu le trailer nous en dévoile beaucoup, mais j'ai eu l'agréable sensation d'être surprise... et à plus d'une reprise. Et oui bien sur, une grande partie de l'intérêt de ce film repose sur les prestations éblouissantes, que dis-je époustouflante, d'Eddie Reydmaine... Et de la délicieuse Alicia Vikander que j'ai trouvé absolument exquise dans ce film... Non mais Eddie quoi ! Il était fait, né, tout ce que vous voulez pour ce rôle ! Il est tout simplement magistral. Il est dégage une émotion tout au long du film qui franchement, nous prend aux tripes. J'ai souffert avec lui, j'ai même versé ma petite larme, et ce côté androgyne qui lui ait propre le prédestinait pour ce rôle... Et que dire d'Alicia Vikander... Cette fille est magique (un peu comme le PSG mais sans... le PSG ;) Ok je sors....). La scène de la gare m'a profondément touché, et j'ai eu vraiment beaucoup de peine pour elle à ce moment là ! Elle fait preuve à son égard d'une empathie, d'une abnégation remarquable (et là je me dis que le couple en question, le vrai, devait s'aimer d'un amour infini)... 
Je dois reconnaître toutefois que la prestation de Matthias Schoenaerts ne m'a absolument pas convaincu. Je ne sais pas, peut-être ce côté bad-boy, qu'il essayait en vain de se donner. Perso, je trouve que ça n'a pas du tout fonctionné! Je le préférais et de loin dans le rôle du fermier bourru dans "Loin de la foule déchaîné" où il m'avait franchement épaté et même séduite :) (ben ouais quoi! il faisait un peu plus Highlander ;)....

En conclusion, je dirais qu'il faut retenir deux choses : ce film est beau, et les acteurs sont au tops! Voilà quelle serait ma conclusion concernant "Danish girl" (et aussi parce que là tout de suite... Il est 01H00 :) 

Bon film,

Sanasan,


lundi 18 janvier 2016

Cinq livres qui ont marqué ma vie

Hello tout le monde!

Je vous poste un article un peu particulier aujourd'hui qui fait suite à celui de Marieke du blog : "Mécanismes d'Histoires" .

Je vais vous parler des 5 romans qui ont marqué ma vie. Une fois encore, je vais faire une petite entorse au règlement (pour celles qui me connaissent un peu, savent que je suis une spécialiste du genre). 
Je vais citer les romans qui m'ont marqué de manière positive mais pas forcément. Certaines oeuvres restent gravées dans notre mémoire bien malgré nous. Ils changent notre point du vue sur certaines choses mais nous font également découvrir certaines facettes de notre monde que l'on aurait pas voulu découvrir de cette manière... Et à ce moment là. 
Bizarrement la plupart de ceux que je vais vous dévoiler ici, font partie des romans que j'ai découvert à l'adolescence. La lecture est une passion à mon humble avis, que l'on découvre étant jeune et qui reste un passe-temps auquel on aime toujours autant s'adonner. (Lorsque j'ai commencé à déchiffrer mes premiers mots, j'ai commencé à dévorer la fameuse collection "bibliothèque rose" avec je me souviens l'un des tout premier qui était "Histoires du grenier de grand-mère" dont je ne me suis jamais séparée et que j'ai gardé pour mes filles. Petite dernière s'est d'ailleurs fait un plaisir de le saccager snif....).

Déjà il faut replacer le contexte de l'époque. Ben oui je ne suis pas une ruine mais quand même! La plupart des découvertes se faisaient soient par le biais de nos parents, soient par le biais de l'école ou encore au travers de nos lectures. Le web n'existait pas encore, ou plutôt il existait mais n'était l'apanage que de quelques privilégiés dont mon mari (Informaticien/geek pour info). C'est important de le mentionner parce que par exemple le premier livre dont je vais parler m'a choqué de manière très négative et pourtant après relecture (bien plus tard), on ne peut nier que c'est un roman d'exception de la part d'un auteur d'exception. J'y ai découvert des choses dont je ne soupçonnait pas l'existence. 


Les différentes saison de Stephen King

J'ai lu ce roman alors que je devais être au collège de mémoire en 4eme, peut-être avant. Clairement ce n'est pas une lecture que je ferais lire à mes enfants au collège (peut-être suis-je trop protectrice) mais en tout cas j'aborderais certains sujets avec elles si toutefois elles devaient se lancer dans une telle lecture. Ce roman aborde des sujets violents tels que le viol en prison, le meurtre, l'absence de conscience, la déshumanisation... Vous l'aurez compris des sujets relativement durs pour une gamine de 13 ans :) Je ne l'ai jamais oublié! Certaines scènes sont restées gravées dans ma mémoire alors que très franchement j'aurais voulu les oublier. Peut-être est-ce à cause de cela que j'ai une sacro-sainte horreur des viols dans mes lectures, encore plus celles ayant lieu en prison. Récemment a été diffusé le film "Sleepers" que j'ai revu avec plaisir car c'est indéniablement un film de qualité, cela dit, lors des scènes de viols j'ai tout simplement zappé. 



Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë

Ma première vraie grande histoire d'amour et de passion sans le moindre doute. Un sacré pavé de 1200 pages (de mémoire). J'ai tellement idéalisé la relation entre Heathcliff et Catherine que lorsque je l'ai relu je suis tombée de haut. Je me suis même demandé si j'avais bien lu le même livre??? Que s'était-il passé entre-temps? Parce que pour celles qui connaissent ce roman, l'histoire d'amour entre les 2 protagonistes est fusionnelle, destructrice. Heathcliff est devenu un homme sans scrupule qui n'hésite pas à utiliser les gens pour parvenir à accomplir sa vengeance. Loin de l'homme idéal que j'avais gardé en mémoire. Une fois encore, je l'ai lu au collège, ceci explique peut-être cela :) 
Cependant, je dois ajouter une chose qui me semble importante. Ce roman m'a fait découvrir à l'époque, les classiques anglais. Je les dévorais à une vitesse! (Edgar Allan Poe, Mary Shelley, Henry James ok il est américain, Les soeurs Brontë, Thomas Hardy avec Tess D'urbervilles, j'ai découvert "Loin de la foule déchainée que très récemment avec l'adaptation de Thomas Vinterberg). 



Les fleurs captives de Virginia C.Andrews

Pourquoi ce titre? Je ne saurais vous le dire, mais il n'empêche que c'est une des premières sagas que j'ai lu et qui pour des raisons qui me sont totalement inconnues n'est jamais sortie de mon esprit. Je suis incapable de vous dire à quel âge j'ai lu ces romans. Mais une choses est certaine, j'étais bien jeune (peut-être pas au collège, mais en tout cas c'était dans la période lycée). 



Les aventures de Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle

Ai-je vraiment besoin de vous préciser pourquoi lui? J'aurais pu vous dire Agatha Christie dont je pense avoir lu, avant l'âge de 20 ans la totalité des oeuvres et dont certaines font partie de mes oeuvres cultes (Le meurtre de Roger Ackroyd, Les 10 petits nègres, Mort sur le Nil, etc). Mais non, Sherlock Holmes restent à mes yeux le détective le plus inoubliable de son époque. Pourquoi? Parce que le sherlock, ben il est loin d'être parfait. Il n'a pas ce côté lisse qu'à par exemple un autre détective tout aussi célèbre, le non moins fameux "Hercule Poirot". 




Le Journal de Bridget Jones d'Helen Fielding

Pareil que pour le précédent! Est-il nécessaire de citer les raisons qui font de ce roman une oeuvre cultissime? Bridget est une pionnière du genre, il faut bien le reconnaître. Un roman que j'ai lu alors que j'avais 21 ans de mémoire (on a quel âge quand on est en Maitrise? Ouiiii ça s'appelait comme ça à mon époque! Je vous rassure je ne suis pas un mammouth ou une espèce en voie de disparition!!!!! Le jour où je vous sors un truc du genre "à mon époque..." Je vous autorise à me blacklister :) 



Persuasion de Jane Austen

Je suis désolée pour le règlement mais je ne pouvais pas ne pas le citer. Ce serait faire affront à mon amour de la romance. J'ai découvert Jane Austen en 2012 via l'excellent cycle sur l'auteure, de la non moins excellente chaîne ARTE. J'ai vu les adaptations de la BBC et j'ai ensuite décidé de lire les oeuvres de l'auteure. Et pour moi cela a été une révélation! Et persuasion reste pour moi la définition même de l'amour avec un grand A. pour info (ou rappel) je lis de la romance depuis le collège. J'ai commencé en douceur avec les oeuvres de la célèbre Barbara Cartland. Aucune de ses histoires ne m'a profondément marqué comme celle du capitaine Wentworth et de la douce Anne. 




Voilà concernant les oeuvres qui m'ont profondément marquées. Vous remarquerez qu'hormis Persuasion, il y a peu de "romance" (dans le sens d'une histoire d'amour qui se termine par "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants ;) )...
Je vous laisse à votre tour partager avec nous (ou sur le blog de Marieke) vos oeuvres favorites (ou pas) si le coeur vous en dit :) 

Bonne lecture, 

Sanasan












mardi 5 janvier 2016

TAG Adieu 2015

    
   Hello tout le monde, 




   J'ai été tagguée par LadyRomance du blog http://ladyromance.over-blog.com/


Merci à elle d'avoir sélectionné mon blog et pour le touchant message l'accompagnant. 

J'ai décidé d'écrire une petite chronique concernant ce tag afin d'en garder une trace écrite. Les nouvelles résolutions sont en marches ;) 

Je choisi à mon tour Cellardoor, Who is this Girl, Le Toucher des pages, et la chronique des passions (dont je viens de découvrir la page et qui partage mon amour de la romance)

Allez! Je me lance et avec ma mémoire de poisson rouge il s'agit là pour moi d'un exercice périlleux 

émoticône smile
1) Votre lecture préférée de l'année : La châtelaine de Mallaig de Diane Lacombe.
2) Votre plus grande déception de l'année : "Edenbrooke" de Julianne Donaldson dont j'attendais beaucoup... trop peut-être et "Les hauts de hurlevent" après relecture (surement idéalisé car je l'avais lu à 14 ou 15 ans et m'a paru plus sombre)
3) Le livre dont vous avez le plus entendu parler (que vous l'ayez lu ou pas) : AFTER d'Anna Todd (j'en ai tellement entendu parler que j'en ai fait un rejet un peu comme 50 nuances de Grey) et l'affaire Henry Quebert de Joel Dicker.
4) Votre plus belle surprise : La couleur du lait de Nell Leyshon (je ne m'attendais pas du tout à aimer j'ai principalement été attirée par la couverture... Oui je sais pas bien...)
5) La meilleure suite : "L'ange de Whitchapel" suite de "L'insoumise" de Jennifer Donnelly (et en bonus je dirais la saga des McCabe de Maya Banks Le 3eme était le meilleur de la saga)
6) Le 5° livre lu en 2015 : Impossible à dire... Organisation de m...
(Peut-être "l'héritière de Rosewood" de Brenda Joyce mais sans grande conviction)

7) La meilleure rencontre liée aux livres (auteurs/blogueurs/éditeurs...) : Incontestablement, LadyRomance qui fut ma toute première rencontre virtuelle et avec qui je partage ma passion de la romance. Mais ce serait trop réducteur de s'arrêter à une personne. Je dirais aussi Who is this girl, Cellardoor (the best blog ever), Kerry, Hamy, A l'abordage de la culture, Suzy Bess et Le cercle littéraire de Kitsy (Et Sabine 
émoticône heart
 dans un tout autre registre, celui de l'écriture). Certaines lectrices qui échangent et partagent avec nous leurs découvertes (elles se reconnaitront)...


Hum... Aucun respect des règlements... Tout moi 
émoticône wink
8) Le premier coup de coeur pour 2015 : "Des Roses pour le dire" Jacquie d'Alessandro
9) Le dernier coup de coeur pour l'année 2015 : "L'ange de Whitechapel" de Jennifer Donnelly
10) Le roman que vous attendiez le plus : "La musique des sombres passions" de Julie Garwood (une véritable déception)
11) Le dernier roman que vous avez acheté et lu en 2015 : "Lucile, amour et rock'n roll" de Aishité Knight
12) Le roman le plus émouvant : "La couleur du lait" et l'ange de Whitechapel" ex-aequo. Je dois avouer qu'ils m'ont tiré une petite larme.
13) Le roman le plus drôle : "Le prince des débauchés" Loretta Chase.
14) Le roman le plus attendu pour 2016 : "The Striker" La suite de la saga de Monica McCarty qui doit paraitre en juin 2016

Bonne lecture, 

Sanasan

La Belle du Mississippi de Rosemary Rogers

Hello tout le monde, 

Les nouvelles résolutions sont en marches! Et la première dont je vous avais parlé, à savoir écrire mes chroniques à "chaud" est en passe d'être respectée :) 

Je vous livre donc aujourd'hui mon avis sur le roman "La belle du Mississippi".



Résumé

Fille d'un riche sénateur, Cameron Campbell mène depuis toujours une existence dorée dans la plantation familiale d’Elmwood. Mais son bonheur vole en éclats lorsque le capitaine Jackson Logan, avec qui elle vit sa première romance, décide de rompre brutalement. Comment ose-t-il la traiter d’enfant gâtée alors qu’elle aurait renoncé à tout par amour pour lui ? Blessée, Cameron se persuade qu’elle ne pourra jamais lui pardonner…
Six ans plus tard, à l’aube de la Guerre de Sécession, le capitaine Logan est de retour… Et si Cameron n’a pas oublié l’affront subi autrefois, elle ne peut contenir le trouble que ces retrouvailles éveillent en elle. Pourtant Jackson, lui, ne daigne pas lui accorder la moindre attention, et semble davantage préoccupé par le mystérieux message qu’il est venu transmettre au sénateur Campbell. Un message qui, Cameron l’apprend bientôt, la contraint au pire : placer son destin entre les mains de l’homme qui l’a trahie…



Mon avis 

D'ordinaire, j'évite les romans de Rosemary Rogers comme la peste. Quand je lis une romance, je ne recherche pas forcément un long fleuve tranquille, quelques petites embrouilles pour pimenter l'histoire sont les bienvenues, des conflits entre les protagonistes de l'histoire ne me font pas peur. Mais... Des héroïnes bafouées tout le long du roman, maltraitées, violées, trompées à foison... Très peu pour moi. Et Rosemary Rogers est une spécialiste du genre. J'ai donc commencé ma lecture avec avouons-le, quelques à priori...
Et bien je vous rassure, même si l'héroïne rencontre pas mal de difficultés, elle ne vivra rien de ce que j'ai cité plus haut (en tout cas, venant du héros).

L'histoire est relativement classique. Cameron est une belle jeune fille du sud au tempérament de feu, qui fait tout merveilleusement bien. Elle galope aussi bien qu'un homme, tire mieux que Lucky Luke, et a des opinions politiques bien tranchées. Elle est tombée amoureuse de Jackson à l'âge de 17 ans et malgré une longue séparation et le rejet dont elle a été l'objet, ses sentiments à l'égard de cette homme n'ont pas changé. Leurs retrouvailles, comme vous pouvez l'imaginer, sont explosives! A la hauteur du tempérament de la belle! (Elle le menace d'une fourche!)

Jackson est envoyé en mission auprès du père de Cameron, sénateur de son état. A la veille de la guerre de sécession, le sénateur doit choisir son camp. Il est un anti-esclavagiste convaincue, mais dans les états du sud, il est très difficile de le crier sur les toits (détail important qui jouera un rôle important dans les drames qui surviendront par la suite). Seule sa fille, d'ailleurs, partage ses convictions. Son fils Grant, qui jouera un rôle déterminant dans les drames qui frapperont la famille, est au contraire un esclavagiste pur et dur. 

Le roman, se décompose en 3 parties. Et au fur et à mesure que l'on avance dans notre lecture, malheureusement l'intérêt décroit. Une très bonne première partie,  qui met en place tous les personnages qui composeront cette saga familiale (Taye, Thomas, Naomi, La mère de Taye, etc...), une seconde partie assez sympa sans être transcendante et une dernière partie que j'ai trouvé un peu longuette. La faute au manque d'originalité de l'auteur! Disons-le franchement, après avoir lu et vu "Autant en emporte le vent" on ne peut pas dire que Rosemary Rogers ait inventé la poudre (la jeune fille qui reprend en main la plantation, qui boit des citronnades, qui transpire à tout bout de champs, etc...). 
Ce qui m'a également fait tiquer c'est le comportement de Cameron et ses incessants questionnements sur la moralité de Jackson. Elle le prend pour un forceur de blocus (Rhett sort de ce corps) sans états d'âmes qui refuse de prendre partie pour une cause juste (l'abolition de l'esclavage). Mais cette gourde n'est pas contre un plaquage contre le mur, ou contre n'importe quoi d'ailleurs, de temps à temps avec lui. Pour une femme de conviction, c'est quelque peu énervant. Même si elle l'aime et qu'elle ne peut résister à la puissante attraction qu'il exerce sur elle (je ne vous cache pas qu'à un moment ça m'a légèrement saoulé). Et sa propension à prendre des risques inconsidérés aussi m'a quelque peu gâché mon plaisir. Elle sait parfaitement que Grant nourrit une fascination malsaine pour Taye, mais elle la pousse à revenir à la plantation avec elle, au risque de la voir retomber dans les griffes de son frère. Alors qu'auparavant elle avait fait des pieds et des mains pour la sortir d'un mauvais pas (passage que j'ai d'ailleurs, adoré). A partir de ce moment là j'ai commencé à décrocher. Cela m'a parut peu crédible (même si son frère n'était pas censé être là... Bon)

Ce roman présente quelques similitudes avec une histoire que j'avais lu il y a un moment déjà et que j'avais beaucoup aimé "Le flambeur du Mississippi" de Patricia Potter (auteur que j'affectionne tout particulièrement). Ce qui a peut-être également contribué à rendre ma lecture moins attrayante. 

En conclusion, je dirais que c'est une lecture très sympa, mais qui ne me laissera probablement pas un souvenir impérissable. Je lirais probablement la suite, mais d'après le résumé, Cameron retombe dans les travers que je lui ai reproché dans ce premier opus. Je vais donc laisser passer un peu de temps avec de me lancer 

Bonne lecture, 

Sanasan














samedi 2 janvier 2016

Programmation Janvier 2016

Hello! 

Je profite de ce post afin de vous souhaiter une excellente année 2016. 
Peace & Love! Le reste n'est que bénéfice :)

Une nouvelle année qui commence est souvent sujette à résolutions. Si je devais n'en avoir qu'une ce serait certainement apprendre enfin à m'organiser au niveau du blog. Pour une maman, vous devez trouver cela bizarre. Je vous rassure, je suis relativement bien organisée dans ma vie de tous les jours. Sans être Bree Van De Kamp hein! On est d'accord ;)  
(j'oublie rarement de leur faire à manger, les devoirs sont faits, parfois les chaussettes peuvent être de couleur légèrement différentes, mais bon...) 


Première résolution et pas des moindres, publier mes chroniques à "chaud" afin de ne squizzer aucun détail! 
Second résolution tout aussi importante, penser à utiliser les outils mis à notre disposition grâce aux nouvelles technologies! Et la première serait sans hésiter, le dictaphone disponible sur mon smartphone que je n'utilise JAMAIS (pour être sur de n'oublier aucun détail important, ce qui je l'avoue m'arrive assez souvent... Mémoire de poisson rouge? Sans aucun doute!)...

Le but de ce post n'était pas de vous raconter ma vie... Quoique... Mais plutôt de vous parler de la programmation d'Arte pour ce mois de janvier. Programmation qui je dois le reconnaître est de qualité. Et plus ça va, et plus j'apprécie cette chaîne. L'âge me direz-vous? NON!!!! :) 
Et comme je ne suis pas sectaire, je vous parlerai aussi de la programmation de chérie 25 :) 


Nous allons commencer par le cycle Agatha Christie qui débute ce lundi et se poursuit le lundi suivant, avec à chaque fois la programmation de 2 épisodes. 



A partir du 21 janvier sera diffusé "Wolf Hall" que j'attend avec impatience. J'adore cette période de l'histoire et je vous avoue que les Tudors me fascinent... Même Henry VIII et ses travers de fous! :) 



Sur chérie 25 nous avons également droit à quelques jolies petites pépites et notamment le cycle Myazaki qui a déjà commencé mais se poursuit la semaine prochaine avec la diffusion mardi soir du "Château ambulant" à ne surtout pas manquer! 




On poursuit notre exploration avec une série dont j'attend beaucoup et que je vais découvrir comme certaines d'entre vous, il s'agit de la série "Mr Selfridge"... 
Je connaissais la marque anglaise de vêtements... Hum.... Maintenant je sais d'où leur est venue l'inspiration :) 
Et comme ils sont sympa avec nous, cette série sera diffusée à partir du 22 janvier, soit le lendemain de la diffusion de Wolf Hall :) 



Bon... On a de quoi faire! Entre deux lecture bien entendu :) 

Je mettrais à jour ce post si toutefois quelque chose d'intéressant venait à se profiler à l'horizon! 

A bientôt 

Sanasan