Hello tout le monde,
Deux chroniques dans une journée... Ou la la ça sent le loto ça :)
Mais comme celle-ci risque d'être relativement courte, j'ai pris mon courage à deux mains et je me suis lancée.
Tout d'abord, je tiens à signaler que c'est le premier roman du genre que je lis. "La dystopie" si j'ai bien compris c'est le contraire d'utopie et les protagonistes sont censés morfler quelque peu dans une société qui les empêche d'atteindre le bonheur. J'adore faire de nouvelles découvertes et pourquoi pas sortir de ma zone de confort. Alors je me suis dis pourquoi pas? Après tout, j'ai regardé "Le livre d'Eli" (tiens, tiens…) et "je suis une légende" et j'avais beaucoup aimé ces deux films.
Résumé :
Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes.
Mon avis :
Première critique, le résumé dévoile beaucoup trop de l'intrigue. Pour ne pas dire qu'il dévoile toute l'intrigue. En gros, si vous ne l'avez pas lu attendez-vous à ce qu'il se passe exactement ce qui est résumé ci-dessus. Non je suis un peu sévère je l'avoue. Ils vont manger quand même... Pas mal de steaks et beaucoup de flocons d'avoine. Ah si !! De temps en temps des fraises aussi ;)
Deuxième critique et pas des moindres cela concerne le style d'écriture (ou la traduction?). Il m'a paru pour le coup très scolaire. On ne peut pas nier qu'il est très facile à lire et même très fluide, ça glisse comme dirait certain. Mais je dois avouer que ça m'a interpellé. Cela dit, le genre auquel il appartient justifie tout ou partie du choix d'écriture. Là dessus je ne peux que m'incliner ;)
Nous allons donc faire la connaissance d'Ivy qui doit devenir l'épouse de Bishop. Époux qu'elle doit assassiner afin que son père puisse renverser la dictature du président Latimer. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Elle a été conditionnée pour devenir une meurtrière, mais contre toute attente, elle va s'attacher à son mari jusqu'à finir par tomber amoureuse de lui. Leur histoire va se développer trèsssssss lentement. Des fois, ça ne me gêne pas du tout. Certains romans que j'ai adoré comme "la compagnie des menteurs" pour ne citer que celui-ci et dont l'action ne commence vraiment qu'à la moitié du roman. Mais qui réussit l'exploit, durant la première partie de nous fait découvrir chacun des protagonistes, dont les personnalités, mais surtout le mystère qui les entoure nous tiennent en haleine du début à la fin. Ici, je suis désolée de le dire, mais je n'ai pas du tout été tenue en haleine. Je me suis même demandé quand les ennuis allaient commencer.
J'ai adoré la personnalité de Bishop que j'ai trouvé très attachante, un peu "prince charmant" dans le sens où ce garçon possède des qualités dont toutes les jeunes filles rêvent. Il est gentil, attentionné, ouvert, généreux, etc.
Ivy... Je ne sais pas trop quoi dire la concernant. Je ne dirais pas que je n'ai pas apprécié sa personnalité, mais plus d'une fois je me suis demandé, hormis sa grande gueule, ce qu'elle pouvait bien avoir à offrir. Elle dit ce qu'elle pense, c'est indéniable, mais pour une grande gueule franche et directe, je l'ai trouvé un tantinet sournoise avec tous ceux qui l'entourent et qui n'ont pas forcément fait preuve de méchanceté à son égard. Et c'est peut-être ce qui m'a gêné la concernant. Tout n'est pas tout blanc ou tout noir, et même si elle a été conditionnée pour tuer. Elle n'avait pas besoin d'autant de temps pour se rendre compte que les Latimer et ceux qui les entourent ne sont pas tous des crapules. Alors elle se pose la question à plusieurs reprises, mais reste campée sur ses positions pendant trop longtemps à mon goût. Je vais quand même adoucir ma critique et rappelez qu'il faut être indulgent, après tout, elle n'a que seize ans ;)
Nous arrivons à la fin du roman, et là ma persévérance a enfin payé. Bien entendu, je la sentais venir, gros comme une maison, mais malgré cela, j'ai été surprise et très agréablement. Pour le coup, avec une fin telle que celle que nous a proposée l'auteure, nous n'avons plus qu'à nous procurer rapidement le tome 2.
En bref, je dirais que c'est une lecture qui ne m'a pas transcendé, avec laquelle je n'ai pas forcément adhéré, mais cela vient peut-être du genre auquel elle appartient. Je ne renonce pas et tente le tome 2. Peut-être cela va-t-il me réconcilier avec la dystopie. :)
Bonne lecture... Ou pas ;)
Sanasan